Des chercheurs explorent les composantes comportementales et neuronales de la propension à la distraction dans l'espoir de concevoir une intervention pouvant en ralentir la progression.
La propension à la distraction qui se manifeste avec l'âge serait inévitable, mais il serait possible d'en ralentir la progression, estiment des chercheurs du Centre de recherche CERVO de l'Université Laval. Pour y arriver, il faut d'abord déterminer avec plus de précision quels mécanismes de l'attention subissent les outrages du temps et quels réseaux neuronaux sont impliqués dans ce phénomène. La postdoctorante Roxane Hoyer et le professeur Philippe Albouy, de l'École de psychologie, ont profité du 90e Congrès de l'Acfas pour présenter leurs avancées sur ces questions.
«La propension à la distraction est le résultat d'une confrontation entre l'attention volontaire, celle que l'on accorde à la tâche à accomplir, et l'attention involontaire, celle que l'on accorde malgré nous à des éléments qui nous en distraient, rappelle Roxane Hoyer. En soi, ce n'est pas forcément mauvais. Par exemple, c'est une bonne chose d'entendre résonner l'alarme de feu, même si vous êtes très concentré sur votre travail.»
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